La polémique de l’EPAD
Depuis un peu plus d’une semaine maintenant, la presse et les médias se sont emparés de la nouvelle affaire du siècle pour eux : la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense.
Jean Sarkozy a 23 ans. Il est conseiller général des Hauts de Seine depuis deux ans et possède donc une expérience significative. Il a été élu au suffrage universelle, c’est donc les citoyens Français qui l’ont désigné pour les représenter.
A partir du moment où c’est une élection qui doit le désigner (ou non) à la tête de l’EPAD, je ne comprends pas pourquoi il y aurait des raisons de polémiquer. Parce que Jean Sarkozy est le fils du président de la République, alors il n’aurait pas les mêmes droits que tous les citoyens Français ? C'est-à-dire le droit de militer, d’avoir des convictions ou encore celui de se présenter à une élection ? Ce n’est pas ma conception de la démocratie.
Certain me dirons qu’il n’a pas les diplômes requis pour exercer cette mission. Je leur répondrai : laissez-le faire ses preuves et donner lui sa chance. A titre individuel, j’attendrai les résultats pour juger et je ne souhaite en aucun cas me baser sur des « à priori ».
Par ailleurs, je crois qu’il est important, et nous l’entendons régulièrement au sein des formations politiques de droite comme de gauche, de mettre des jeunes aux responsabilités. Je crois que Jean Sarkozy représente en partie cette jeunesse et que lui mettre des bâtons dans les roues c’est faire de même avec la partie des jeunes qu’il représente. Cela conduit au découragement et brise la magie de l’innovation si importante pour la société.
En résumé, je ne pense pas, pour quelques actions que ce soient, qu’il soit à un moment donné « trop tôt ». A force de penser qu’il est trop tôt et donc de retarder les échéances, cela finit par être « trop tard ».